Le dessin est le point de départ, comme une matière à penser, un terrain de jeu. 



CAROLINE SCHOLL « Le dessin de l’athanor s’inspire de la forme du creuset de l’alchimiste.


Une collection qui joue avec le contraste des matières et des formes, fragilité apparente du verre, force du métal. »


Un jeu serré, qui doit compter avec la technique, ses exigences et ses difficultés. Une étape de cheminement en dialogue avec les artisans.


Le projet s’affine, s’affirme et grandit puis c’est le grand saut. Concrétisation dans la matière.
 

Un moule en bois, du sable, du feu. 1200 degrés, les gestes du verrier maîtrisés à la perfection.
 

« La peau du verre se tend grâce au souffle du verrier. 

Un nuage de vapeur d’eau se forme quand le verre en fusion entre en contact avec le moule en bois imprégné d’eau. 


Ainsi le verre n’adhère pas au moule, la forme est comme sur coussin d’air. » 



Pendant ce temps, les parures en métal se préparent. 


Chaque patine est unique.

 

Pour les patines au feu, les oxydes métalliques soumis à la cuisson se vitrifient et se colorent, faisant naître une texture, un paysage.
 

Enfin, la rencontre. Quand le métal vient épouser le verre.

« L’enjeu se situait au niveau du contact entre le verre et le métal. Le cintrage est crucial pour une parfaite adéquation des deux matériaux. »